Le 11 novembre avait lieu, à Clamart, à l’entrée de l’hôpital Percy, une autre commémoration : les dix ans de la disparition de Yasser Arafat.
Les forces politiques de gauche étaient largement représentées : Ensemble !, le Parti de Gauche, Europe Écologie Les Verts, le Parti Communiste Français, le Nouveau Parti Anticapitaliste, et même le Parti Socialiste, moins habitué à cette cérémonie, il faut bien le dire.
Le maire de Clamart s’était même fait représenter par trois conseillères municipales ! L’Union pour un Mouvement Populaire clamartoise soutiendrait-elle la cause palestinienne ? Nous ne pouvons que nous en réjouir. D’autant que, pour la première fois depuis dix ans, il y avait une gerbe de la mairie de Clamart. Il aura donc fallu attendre un maire de droite pour cela…
L’Ambassadeur de Palestine en France était bien entendu présent, ainsi que le Président de France Palestine et qu’un représentant du Fatah en France.
Les prises de parole, organisées depuis dix ans par Mustapha Boudraa, président de l’association clamartoise Wachma, qui avait appelé à cette commémoration, ont été effectuées dans un climat de sérénité, de respect, de fidélité et d’amitié.
Cette commémoration revêtait un caractère particulier du fait de la reconnaissance toute récente de l’État de Palestine par la Suède, premier pays de l’Union Européenne à l’avoir fait, avant la prise de position en ce sens du parlement britannique, et peut-être la France si les promesses des socialistes présents à cette cérémonie sont tenues.
Vincent Gazeilles a ainsi mis l’accent sur ces avancées récentes, qui doivent être pour nous tous des raisons d’espérer qu’enfin ce conflit, dont plusieurs intervenants ont rappelé qu’il n’était pas religieux, mais bien politique, trouve une issue digne.
