Destruction des 3F : le pire n’est pas certain

(Tribune publiée dans Clamart-infos n°155  janvier 2017)

Le maire assure que tous ses projets sur le haut Clamart, et notamment la destruction des 3F, auraient été « validés » par l’État par un Contrat d’Intérêt National. Mais à lire ce contrat de plus près, ce n’est pas un chèque en blanc :

« Concernant les démolitions, l’État propose d’apporter une attention particulière […]. Il pourra être sollicité en amont des projets afin d’émettre un avis de principe sur les projets de démolition de logements sociaux […] ». Le bienfondé des destructions, leur calendrier et modalités n’ont donc toujours pas l’agrément de l’État…

Ce n’est certes pas suffisant pour assurer aux occupants des 3F de sereines fêtes de fin d’année, mais cela leur laisse un peu d’espoir.

Nous penserons bien à eux à cette occasion, et vous souhaitons à tous une excellente année 2017 !

P. Carrive et M.-C. Vandrell

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4 commentaires

  1. Cette affaire pour moi est un scandale ! pourquoi détruire ces ensembles qui sont propres et en bon Etat. Non ce n’est pas sérieux cette affaire.Pour moi c’est purement politique au sens le plus lait.On sait bien que la nouvelle municipalité veut changer la population pour une action clientéliste.Voila ce que j’en pense.

  2. Désolé d’être plus pessimiste et peu convaincu par le fait que, selon les rédacteur de l’article, l’État n’a pas donné son agrément à la démolition des 3F.
    Peut-être est-ce le cas par ailleurs, mais l’extrait du Contrat d’Intérêt National cité pour me convaincre :  » l’État […] pourra être sollicité en amont des projets afin d’émettre un avis de principe sur les projets de démolition de logements sociaux […] » n’est pas suffisant ou pertinent.
    Pour cela, il aurait fallu que soit écrit « devra être sollicité » au lieu de « pourra … »
    Bon courage pour ce combat, utile pour nuire au clientélisme politique et à la destruction des intérêt collectifs au profit de ceux de quelques privilégiés et affairistes …

    1. Notre remarque porte sur le fait que, contrairement à ce que prétend le maire, l’État n’a donné aucun « agrément ». En tout cas ceci n’apparait pas dans le texte du CIN. L’État s’engage simplement à soutenir « administrativement » ces opérations, ce qui est la moindre des choses, et à donner un avis si on le consulte. Ce document ne préjuge donc en rien de la position que pourrait prendre l’État si une telle opération de destruction de logements sociaux (récemment rénovés) était initiée. D’ailleurs, les orientations précises données par le ministère pour l’IdF sont de favoriser la construction de logements sociaux et de réhabiliter les logements sociaux insalubres. Il n’est (heureusement) fait mention nulle part que l’état approuve la destruction de l’existant au bénéfice d’opérations immobilières de « montée en gamme ».

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