Un accompagnement social plus que nécessaire
Une Clamartoise a alerté des associations, une journaliste et les élus de Clamart Citoyenne sur la situation dramatique vécue par une vingtaine de familles. Nous sommes allés sur place, avenue Charles-de-Gaulle, il y a une semaine. Nous avons vu 3 familles qui vivent chacune dans une seule pièce de 15 à 20 m2, dans un ancien hôtel non entretenu.
Nous avons demandé au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) qu’un travailleur social fasse le point avec chaque famille sur sa situation, et veille à ce que chacune soit accompagnée dans ses demandes de logement social ou autre.
Ces familles payent des loyers exorbitants. Des enfants clamartois ont toujours vécu là, dans un réduit où leurs parents tentent de garder leur dignité et de les protéger au milieu des pièges à souris et des murs humides.
Nous faisons des démarches pour que ces familles soient aussi accompagnées sur le plan juridique. Un réseau de soutien s’est constitué pour veiller à ce que les droits de ces familles soient respectés. Dans le même temps, et alors que de nombreuses familles sont en attente d’un logement social à Clamart, il est regrettable que 200 logements sociaux soient murés aux 3F.
Bonjour,
J’ai bien compris que vous alertiez sur la question du logement. Mais, si vous êtes en contact avec ces familles, et qu’elles ont besoin d’une aide alimentaire, n’hésitez pas à leur suggérer de venir aux Restos du Coeur.
Les inscriptions sont sous conditions de ressources, uniquement.
Tous les mardis du 11/05 au 29/05 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30.
44 route du Pave Blanc à Clamart.
Nellie Pons
Responsable de centre
Les Restaurants du Coeur de Clamart/ Meudon
Soyons précis: quel est l’ordre de grandeur de ces « loyers exorbitants ». Chacun pourra faire la multiplication par vingt, le nombre des familles résidentes.
Que nous sachions avec une précision suffisante quel est le revenu du « marchand de sommeil » qui va de plus empocher le jack-pot de la vente, sur un bâtiment qu’il n’entretient apparemment pas.
Il faut confronter les chiffres: ceux de la misère et ceux des profiteurs.
D’après nos informations, les loyers varient de 500 à 700 €.
Je suis témoin de ces 200 appartements sociaux aux 3F et c’est dans une grande souffrance que nous le vivons. C’est la raison pour laquelle un certain nombre de
locataires logeant encore aux 3F n’ont pas fait de demande de relogement. Pour nous ce n’est qu’un projet de démolition et nous espérons que ce projet n’aboutira pas. Pour l’instant rien n’est officiel concernant cette démolition. Marcel