ZAC Panorama : les citoyen·ne·s donnent l’alerte

Samedi 30 juin a eu lieu la pose de la première pierre du nouveau quartier de la ZAC Panorama.

Inquiets par des risques plusieurs fois dénoncés par Clamart Citoyenne (tribunes Une radioactivité prise à la légère et Les recommandations de l’ASN seront-elles suivies ?, article L’ASN répond à Clamart Citoyenne, et question orale au conseil municipal du 31 mai 2018), des citoyen·ne·s de Clamart et des communes concernées, qui se sont organisés en Collectif, ont décidé, à cette occasion, d’informer la population. Clamart Citoyenne soutient naturellement ce Collectif.

Voici le communiqué de presse consécutif à cette action citoyenne et largement diffusé (dans lequel il faudrait ajouter que ces terrains de la ZAC Panorama sont potentiellement pollués de métaux lourds, d’hydrocarbures et de composés organiques volatils variés) :

« Le Collectif Panorama s’est créé pour informer les habitants de Clamart, de Fontenay-aux-Roses et du Plessis-Robinson des risques liés aux activités du commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Fontenay-aux-Roses, et de l’aménagement urbain tenant compte de ces risques. Ce 30 juin, il a mobilisé avec succès contre la ZAC Panorama (rebaptisée par lui « ZAC Panoramatomique ») à Clamart, où 2000 logements doivent être construits. Une cinquantaine de personnes motivées se sont fait entendre pendant que des gens triés sur le volet par le maire en personne pouvaient aller manger des petits fours. Parmi ces gens, des acheteurs qui ont été étonnés d’apprendre les risques existants à proximité de leurs futurs appartements.

Le Collectif a en effet rappelé qu’il existe un plan particulier d’intervention (PPI) préfectoral et des recommandations de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui mettent en garde contre les conséquences, dramatiques en termes de rejets radioactifs dans l’air, d’un éventuel incendie au CEA.

Outre ce grave danger, les habitants seront aussi exposés à des risques biologiques en raison d’activités de recherche sur des maladies infectieuses impliquant l’expérimentation animale.
Cette action a aussi permis de constater que des élu·e·s clamartois·es d’opposition ont été interdit·e·s de cérémonie, la directrice de cabinet du maire et la police municipale étant là pour leur barrer l’accès !

En tout cas, une mobilisation qui promet de ne pas en rester là. »

Signalons que deux articles ont déjà paru dans Le Parisien, les 6 et 30 juin : en ligne (Les écologistes alertent sur le risque nucléaire et Top départ pour le futur quartier sur l’ancienne friche EDF) ou en téléchargement (ici et ).

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