Enquête publique « Place de la gare » – Observations

Observations de l’association Clamart-citoyenne

Cette opération immobilière a déjà été l’objet de très nombreuses remarques portant notamment sur l’absence de prise en compte des résultats de la concertation conduite en 2015, du peu de cas fait de l’intermodalité, des circulations douces, piétons et vélos et du manque d’ambition écologique du projet qui se cantonne dans ce domaine au minimum légal alors que nous avions là l’opportunité de bâtir un quartier exemplaire et ambitieux dans ce domaine. Un projet immobilier qui marquera Clamart pour plusieurs décennies mérite certainement mieux que ce qui nous est proposé ici.

Par ailleurs, la MRAe, dans son avis du 1er avril, souligne un certain nombre de problèmes et de questions restées sans réponses claires, notamment la gestion de la forte pollution en hydrocarbures (67 tonnes sur 7 500 m2) existant au niveau de la nappe souterraine. Le site étant localisé en zone d’aléa très élevé au titre du risque de remontée de nappe « la question d’une remobilisation continue de la pollution entre les eaux et les sols reste posée ». L’étude d’impact précise qu’une pollution résiduelle subsistera, notamment en termes de substances toxiques volatiles. Quid de l’état des sols au droit de la future école, de la future crèche et de la « promenade jardinée » ? La MRAe précise bien que « s’agissant de l’école et des jardins prévus dans le programme, la compatibilité de l’état des sols nécessite encore d’être étudiée ». Ceci est-il cohérent avec la circulaire du 8 février 2007 relative à l’implantation sur des sols pollués d’établissements accueillant des populations sensibles (crèches, écoles maternelles et élémentaires, etc.) qui énonce que la construction de ces établissements doit être évitée sur les sites pollués, notamment lorsqu’il s’agit d’anciens sites industriels ?

La MRAe insiste également sur le manque de transparence et de précision sur le contenu exact du projet, sur le caractère très succinct des données relatives à la gestion des déplacements, des intermodalités et des liaisons douces, sur l’insuffisance de l’analyse des effets de l’exposition aux nuisances sonores et vibratoires…

Enfin, comme souvent, la municipalité organise cette enquête publique sur la durée minimale prévue par les textes : 30 jours, habilement positionnés sur 14 jours de vacances scolaires, jours fériés etc., 30 jours pour consulter et donner un avis sur les 60 documents mis à disposition du public (dont une étude d’impact de 250 pages) !

Nous nous associons donc aux demandes, déjà déposées par certaines associations, de prolongation de cette enquête publique et d’organisation d’une réunion publique permettant de répondre aux questionnements évoqués précédemment et de venir compléter la phase de concertation, insatisfaisante de notre point de vue, conduite en 2015.

Avis déposé le 26 avril 2019
(Registre électronique d’observations)

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