Conseil municipal du 30 novembre 2022 – Vœu à IDF Mobilités et à la Région Île-de-France

Peut être une image de 7 personnesLors du conseil municipal du 30 novembre 2022 Clamart Citoyenne a proposé que la ville adresse un vœu simultanément à la région Ile-de-France et à Ile-de-France Mobilités, toutes deux présidées par Valérie Pécresse.

A l’issue de la présentation de ce vœu la proposition de Clamart Citoyenne a été rejetée par la majorité municipale et les Démocrates Clamartois

Concernant ce conseil municipal du 30 novembre, où un comportement odieux du maire nous avait amené à quitter la séance, à ce jour un incident technique malheureux ne permet plus d’en voir les vidéos sur le site de la ville…

Vœu à IDF Mobilités et à la Région Île-de-France

Le 11 octobre 2021 la Présidente d’Île-de-France Mobilités (IDM), Valérie Pécresse, a décidé en Conseil d’administration de réduire l’offre de transport pour une durée indéterminée sur 13 lignes de métro, 150 lignes de bus, 6 lignes de RER et de Transilien, ainsi que 4 lignes de tramway.

Le 17 février 2022, anticipant sur la loi LOM d’Emmanuel Macron, qui prévoit une privatisation des transports en commun, Valérie Pécresse a également accéléré la mise en concurrence des lignes de bus, de tramway et bientôt de métro, aggravant ainsi une situation sociale déjà très tendue et diminuant de surcroît l’attractivité des postes en raison des nouvelles conditions de travail induites par cette privatisation.

Début septembre dernier la RATP et Île-de-France Mobilités ont convenu d’une nouvelle baisse de la commande sur le réseau des bus pour répondre au manque de chauffeurs, le total cumulé de ces baisses atteignant sur certaines lignes 20%.

Ces décisions auxquelles s’ajoute une absence d’anticipation sur les besoins prévisibles en termes de recrutement ont aujourd’hui abouti à un manque important de conducteurs dans les transports en commun d’Île-de-France en raison des démissions et des difficultés de recrutement qu’elles ont entrainées.

Depuis plusieurs mois nous constatons un retour progressif à la normale en matière de comportement de mobilité, le télétravail se faisant plus rare, et des millions de Franciliens et de Franciliennes utilisent à nouveau chaque jour les gares de notre territoire.

Pour les usagers des transports en commun franciliens, les choix de gestion d’IDFM et de sa Présidente ont des conséquences lourdes en termes de dégradation de la qualité du service public de transport, sur l’Île-de-France et aussi à Clamart :

  • Des retards fréquents, des suppressions non programmées de trains, bus, tramways…
  • Les lignes de bus passant à Clamart et notamment les lignes 162, 189 et 191 sont fortement impactées par cette dégradation de service (fréquences de passage diminuées, véhicules surchargés, temps d’attente parfois doublé)…
  • Le tramway T6 est saturé aux heures de pointe, ce qui entraîne les usagers à parfois laisser passer une voire deux rames surchargées…

C’est alors que les Franciliens sont plongés dans cette situation catastrophique que, simultanément, IDFM décide, à nouveau, de réduire l’offre de transports et d’augmenter le prix du Passe Navigo qui passerait de 75 € à 100 € soit une augmentation de 33% !

Cette augmentation touchera des Franciliens déjà fragilisés par la montée de l’inflation, la hausse du coût de l’énergie et des produits alimentaires. Il ne leur appartient pas de supporter l’équilibre financier d’Île-de-France Mobilités.

De surcroît les plus affectés par ces dysfonctionnements sont les plus précaires, résidants pour la plupart en moyenne et grande couronne, dont l’accès à un réseau de transport efficace conditionne la qualité de vie.

On peut légitimement craindre que cette dégradation des conditions de circulation dans les transports en commun et cette augmentation extravagante de leur coût n’incite les usagers qui le pourront à se reporter vers le transport automobile individuel, notamment à Clamart où bus, tramways et trains sont d’une importance capitale.

Ce phénomène a d’ores et déjà été constaté depuis la rentrée, même si la pénurie d’essence l’a provisoirement atténué ces dernières semaines.

Nous rappelons ici que l’impact environnemental de la circulation routière se manifeste notamment par la répétition d’épisodes de pics de pollution et par les émissions de CO2 qu’elle implique. L’utilisation des transports en commun est également un des éléments de la sobriété énergétique, indispensable par les temps qui courent. Il est donc impératif de les promouvoir et de favoriser leur utilisation et leur développement.

Nous rappelons également que l’ouverture à la concurrence, décidée par Emmanuel Macron et anticipée avec zèle par Valérie Pécresse, n’a permis dans aucun autre pays d’améliorer l’offre pour les usagers et l’a au contraire souvent dégradée.

Le conseil municipal de Clamart émet donc le vœu que la région Ile-de-France et IDFM :

  • Communiquent un compte rendu précis de l’état actuel du service de transports en commun, de sa fréquentation en Île-de-France et de leur évolution, et plus spécifiquement les données concernant les lignes de bus desservant Clamart et le tramway T6.
  • Annulent les réductions de l’offre de transport, reviennent au minimum à l’offre pré-Covid et rétablissent le niveau de service nominal.
  • Investissent massivement et prioritairement dans les transports en commun et s’engagent de façon urgente sur la voie d’un réel élargissement de leur capacité.
  • Renoncent à l’ouverture à la concurrence des transports franciliens.
  • Reviennent sur leur décision injuste d’augmentation du prix du Passe Navigo.

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