Hôtel Mistral : Quatre ans de prison ferme
2021, une Clamartoise lanceuse d’alerte nous prévient : plusieurs familles vivent dans des conditions effroyables dans un ancien hôtel de Clamart dit « Le Mistral ». Nous allons sur place et découvrons des chambres minuscules rongées par l’humidité, des planchers troués par les souris, des panneaux électriques sans protection, des sanitaires sans eau, et des enfants en bas âge vivant au milieu de ce cauchemar.
Cette situation perdurait depuis 10 ans. Les gens payaient au propriétaire des loyers allant jusqu’à 500 euros par mois et par chambre. Nous interpellons alors la Mairie et le Centre Communal d’Action Sociale. La FCPE de son côté se mobilise aussi. L’affaire est mise dans les mains de Mme La Préfète. Elle intervient et fait évacuer les familles vers un hôtel du quartier.
A notre connaissance les familles qui avaient des enfants scolarisés sur Clamart et les critères pour accéder à un logement social ont pu être relogées (nous espérons que cela a été le cas pour toutes). Les autres ont probablement été prises en charge par le 115.
Le propriétaire et son « gardien » viennent d’être condamnés. C’est une bonne chose. De notre côté nous continuons de nous poser des questions : comment se fait-il que la mairie n’ait envoyé aucun travailleur social voir ces familles pendant des années ?
La plupart des parents travaillaient loin y compris le week-end, avaient des heures de transport, étaient accaparés par leurs préoccupations quotidiennes de survie et n’avaient pas connaissance des démarches à faire pour être protégés et accéder à un logement. Avoir laissé ces familles et ces enfants vivre des années dans des conditions pareilles est indigne.
Bravo à la personne ayant dénoncée cette maltraitance, et bravo a vous pour les actions
je suis heureuse de savoir que des enfants et des travailleurs pauvres sont enfin en sécurité et dans des logements décents.
Importance d’être attentif à ce genre de situation et de réagir.
Bravo.
En ce moment beaucoup de familles sont déplacées de leur hôtel, où elles vivent depuis souvent des années, pour un hébergement éloigné. Ça veut dire pour les enfants, quitter leur école, et les associations qui aident leur famille.
Vive les JO!