Tribune Clamart Citoyenne – Octobre 2023 (Supplément éducation)
Priorité à l’éducation
Compétence majeure des communes, les écoles en représentent le premier poste budgétaire.
À Clamart, des restrictions de personnel municipal continuent de peser sur leur fonctionnement, les enseignants et les élèves. Des parents d’élèves ont adressé des pétitions à la mairie pour demander le retour à temps plein de postes de gardiens supprimés ou diminués, sans succès (Jules Ferry, Jean Monet et Moulin de Pierres).
Contrairement à d’autres villes limitrophes, le personnel ATSEM, qui seconde les enseignants en maternelle, est drastiquement restreint, ainsi que le personnel d’entretien des établissements. Dans le même temps, la mairie s’enorgueillit de « ne pas augmenter les impôts » mais réduit les services municipaux et dépense de façon ostensible des millions d’euros dans l’équipement en tablettes numériques de certaines classes.
On privilégie donc ces tablettes, certes utiles, alors que les écoles ne disposent pas des moyens humains suffisants pour fonctionner. De son côté, la police municipale verra à nouveau ses effectifs augmenter de 20% avec cinq postes supplémentaires et près de 300 caméras quadrillent désormais la ville, sans effet significatif sur notre sécurité ainsi qu’en témoignent les chiffres du ministère de l’Intérieur L’éducation devrait être une priorité ; ce n’est pas le cas à Clamart.
Fusions d’écoles et ilots de chaleur urbain
La mairie a aussi décidé de faire voter la fusion d’écoles en conseil municipal, sans consultation préalable des associations de parents d’élèves et sans avoir requis l’avis des conseils d’écoles (Charles-de-Gaulle et Galliera, Jean Monnet, Moulin de Pierres). Dans certains cas, malgré un nombre plus important de classes, des mi-temps de décharges pour les directeurs∙trices ont été supprimés par l’Éducation nationale, ainsi que des dispositifs de scolarisation anticipée pour les enfants de moins de 3 ans.
Enfin, malgré les nouveaux établissements livrés ou rénovés à Plaine Sud, à Panorama ou aux Rochers, la ville reste hermétique à la nécessité impérieuse de végétaliser les cours d’écoles alors qu’elles constituent des ilots de chaleur . Une seule école sur 24 a été végétalisée en 10 ans.
Pour Clamart Citoyenne, les enfants et la présence humaine, doivent plus que jamais être au cœur de notre système éducatif et de l’action municipale, notamment après ces années pendant lesquelles la pandémie a complexifié les relations et distendu les liens.
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