4. Compte-rendu des décisions prises par le Maire, à l’intersession, dans le cadre de la délégation de pouvoir votée par le Conseil municipal au titre de l’article L. 2122-22 du Code général des collectivités territoriales et liste des marchés notifiés.

Bonjour chers collègues.

Je souhaiterai avoir des précisions sur les 6 contentieux dans lesquelles la ville de Clamart est partie.

Je relève que nous avions déjà été informés de six autres contentieux lors du conseil municipal du 8 février 2024 et de six autres encore en décembre 2023.

Voici les informations synthétiques relatives aux six contentieux sur lesquelles il était demandé des détails complémentaires :

26) Décision n°85/2024 d’ester en justice – SDC 70 route du Pavé Blanc – société K.3.A.

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite aux requêtes déposées par le Syndicat des copropriétaires du 70 route du Pavé Blanc et la société K.3.A les 24 et 25 janvier 2024 (communiquées le 27 février 2024) aux fins de solliciter l’annulation de l’arrêté de fermeture administrative temporaire de l’hôtel Saint-Georges, sis 70 route du Pavé Blanc.

Réponse du Maire : il s’agit de l’hôtel Saint-Georges pour lequel un avis défavorable a été émis car des travaux n’ont pas été réalisés alors des mises en demeure avaient été faites

27) Décision n°86/2024 d’ester en justice – Monsieur H.

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite à la requête déposée le 08 janvier 2024 (communiquée le 7 février 2024) par Monsieur H. aux fins de solliciter la condamnation in solidum de la commune de Clamart et de l’EPT Vallée Sud – Grand Paris au versement d’indemnités en réparation des préjudices subis suite à la construction d’un immeuble autorisée par le permis de construire n°PC 092 023 17 B 0017 sur un terrain sis 4 rue des Aubépines.

Réponse du Maire : il s’agit de la mise en cause de la ville et du territoire, il ne voit pas « ce que ce monsieur attend de cette action en justice ».

28) Décision n°87/2024 d’ester en justice – Monsieur C (recours n°2401457).

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite à la requête déposée le 27 janvier 2024 (communiquée le 28 février 2024) par Monsieur C. aux fins de solliciter l’annulation de la décision de la commune de Clamart en date du 29 novembre 2023 en réponse à sa demande d’indemnisation formulée à la suite de son accident de travail et la condamnation de la commune de Clamart au versement d’indemnités de dommages et intérêts en raison de son préjudice subi. Le Cabinet d’avocats « Centaure Avocats » est désigné pour représenter la commune de Clamart – les honoraires sont fixés à 110 € HT (taux horaire).

Réponse du Maire : Monsieur C a eu un accident du travail et demande la réparation d’un préjudice pour s’être blessé après avoir reçu un parpaing

29) Décision n°88/2024 d’ester en justice – Monsieur C (recours n°2401456).

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite à la requête déposée le 27 janvier 2024 (communiquée le 28 février 2024) déposée par Monsieur C. aux fins de solliciter l’annulation de la décision de la commune de Clamart en date du 29 novembre 2023 en réponse à sa demande d’indemnisation formulée à la suite de son accident de travail et de la condamnation de la commune de Clamart au versement d’indemnités de dommages et intérêts en raison de son préjudice subi. Le Cabinet d’avocats « Centaure Avocats » est désigné pour représenter la commune de Clamart – les honoraires sont fixés à 110 € HT (taux horaire).

30) Décision n°89/2024 d’ester en justice – Monsieur P.

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite à la requête déposée par Monsieur P. le 8 décembre 2023 (communiquée le 19 janvier 2024) aux fins de solliciter l’annulation du permis de construire n°PC 9202323B0020 accordé pour la réhabilitation d’un local bureaux, d’un entrepôt en 2 appartements et 6 maisons de villes au 60 rue du Trosy.

Réponse du Maire : il s’agit d’un permis « délivré en toute légalité »

31) Décision d’ester en justice – Société KYMA.

Il est décidé d’ester en justice pour défendre les intérêts de la commune de Clamart devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise suite à la requête déposée par la société KYMA le 05 février 2024 (communiquée le 12 février 2024) aux fins de solliciter l’annulation de l’arrêté du Maire de Clamart en date du 06 décembre 2023 refusant de délivrer le permis de construire n° PC 9202323B0063 ayant pour objet la réalisation d’un immeuble collectif de 19 logements sur un terrain sis 78 rue de Châtillon.

Réponse du Maire : il s’agit d’un refus de délivrance d’un permis de construire

Commentaire de Clamart Citoyenne

Nous constatons que la mairie de Clamart dépense des sommes importantes en contentieux.

D’ailleurs, malgré les contentieux en cours, aucune provision en cas de condamnation à son encontre n’est constituée par la ville.

Juste une explication de vote. Nous voterons favorablement sur les comptes qui ont été arrêtés par le comptable public.

Je vous remercie monsieur LEROUX, pour votre présentation du compte administratif qui présente l’arrêté des comptes de l’année écoulée.

Je remercie tout particulièrement les services pour avoir corrigé les erreurs matérielles que j’avais identifiées lors de la commission finances de la semaine dernière, et donc pour avoir renvoyé une nouvelle version du compte administratif et du budget compte tenu de mes remarques.

Je conçois que changer de nomenclature présente des difficultés particulières pour une première année d’application et je tiens à saluer le travail réalisé.

En résumé :

• La gestion de la commune est structurellement déséquilibrée, nous le verrons dans la partie « fonctionnement » du compte administratif
• Ce déséquilibre de 3,5M€ de la gestion courante et les projets démesurés que vous financez en investissement vous conduise à augmenter la dette de la ville.
• Les excédents reportés d’une année sur l’autre, qui vous permettent de voter une gestion courante déséquilibrée, vous la devez non pas à une bonne gestion des finances de la commune, mais aux subsides versés par les promoteurs immobiliers
• D’où le fait que Clamart soit devenue en 2022 la 12^ème ville la plus endettée de France, parmi celles de plus de 50 000 habitants, selon les chiffres du ministère des finances

Je vais revenir sur ces trois points dans mon développement.

Le compte administratif confirme la tendance engagée sur les exercices précédents.

A savoir :

POUR LA PARTIE FONCTIONNEMENT

Les fondamentaux de la ville de Clamart sont structurellement déséquilibrés.

Autrement dit, nos dépenses réelles de fonctionnement sont supérieures à nos recettes, ce qui fait apparaître un déséquilibre de la gestion courante de l’ordre 3,5M€ en 2023.

Ce déséquilibre structurel n’est pas près de se résorber, puisque sur les quatre dernières années, les comptes administratifs révèlent une dynamique plus forte des dépenses de l’ordre 19%, par rapport aux recettes qui n’ont progressé que de 16%, soit un écart de 3 points, d’où le déficit de 3,5M€.

Quelle conclusion peut-on en tirer ?

1. D’abord que la ville est mal gérée, les chiffres parlent d’eux-mêmes
2. Ensuite, que votre pari de densification de la population de Clamart pour faire rentrer plus d’agent dans les caisses de la ville n’a pas porté ses fruits
3. La ville de Clamart doit son salut, non à une bonne gestion

Mais grâce aux promoteurs immobiliers dont vous avez rendu la ville dépendante

Ce n’est pas une gestion saine et prudente des finances municipales

POUR LA PARTIE INVESTISSEMENTS

Là encore vous poursuivez votre politique de grands travaux dont les coûts continuent à déraper pour des projets en principe utiles mais totalement démesurés

A chaque fois qu’un coût est annoncé, il faut désormais multiplier par 2,5 le montant initial pour arriver au coût réel :

• Le marché du Trosy, évalué initialement à 12 M€, atteint aujourd’hui les 28M€
• Hunebelle annoncé à 50M€ atteint pour le moment les 120 M€, soit l’équivalent de la dette de Clamart
• Certes, nous recevons des subventions pour ces projets mais que les Clamartois financent aussi via les impôts et les taxes qu’ils paient

LA DETTE

Si la ville était en bonne santé financière et bien gérée, vous ne seriez pas contraints de nous endetter toujours plus, d’années en années.

Cette année encore, la dette de la ville va croître de 11 M€.

Selon les données du ministère des Finances pour les villes de plus de 50 000 habitants, Clamart était la 34^ème ville la plus endettée, en 2015 rapportée au nombre d’habitants.

En 2022, Clamart est devenue la 12^ème ville la plus endettée de France.

En 10 ans, nous avons gravi 22 places dans ce classement des villes les plus mal gérés

Je précise que c’est sans compter les 14M€ de dettes des parkings municipaux, qui n’existaient pas auparavant.

Alors certes, les taux d’imposition sont stables à Clamart, mais c’est tout simplement parce que vous avez emprunté en 10 ans, l’équivalent d’une année de recettes en taxe foncière.

Si l’on prend un peu de recul pour observer ce qui se passe au niveau de l’intercommunalité Vallée Sud Grand Paris, l’endettement a également augmenté aussi, puisqu’il a doublé passant de 100M€ à 200M€.

A Clamart, la recette depuis 10 ans est la même, une mauvaise gestion qui se traduit par une dette accrue, qui hypothèque les capacités, à venir, de la commune.

L’objet du compte administratif étant de constater formellement l’exécution du budget, et celui-ci montrant l’état « dégradé » des finances de la ville, et de sa dette, nous nous abstiendrons sur ce vote, ainsi que sur les comptes administratifs des budgets annexes.

Réponses de Monsieur LEROUX et de Madame DONGER :

Ils répondent en substance que :

• La dette a augmenté moins vite que l’inflation qui a été de 25%
• En tendance, la majorité a ralenti cette augmentation
• Par ailleurs, comparé au taux d’endettement de la ville, cette tendance est moins forte que Paris et l’Etat
• Sur la dette, les investissements ont été validés par les Clamartois qui modernisent la ville

David HUYNH demande la parole pour répondre aux arguments.

Mme Quillery refuse obstinément.

Remarque

Le Maire de Clamart est sorti de la salle conformément aux prescriptions légales. La majorité est plus fébrile en son absence car les autres élus de la majorité n’ont pas l’habitude d’intervenir dans le débat lors des conseils municipaux. Seul le Maire intervient au point de monopoliser l’essentiel du temps de parole pendant la séance.

Au mépris du règlement intérieur, et du CGCT, Mme Quillery, qui préside la séance sur ce point, non seulement interrompt les orateurs mais refuse les débats (une cause d’invalidation des délibérations…). La dérive autoritaire de cette équipe municipale ne cesse de s’accentuer.

David HUYNH reviendra sur la plupart des points lors du débat sur le budget 2024.

Une précision sur le vote précédent : nous nous abstiendrons sur le vote des autorisations de programmes et crédits de paiements.

Pour le point n°9, ce point étant prescrit par le comptable public, nous voterons favorablement.

De la même manière, ce budget s’inscrit dans la droite ligne de ce qui a été proposée jusqu’à présent.

En résumé :

• Le déséquilibre de la gestion courante s’aggrave pour atteindre 11M€ en 2024
• Vos projets dont l’ampleur et les coûts sont démesurés se poursuivent : nous n’aurions pas fait Hunebelle de la manière dont vous le faites
• De sorte que, dans une fuite en avant, vous lancez sans cesse de nouveaux projets immobiliers pour éviter d’être rattrapé par un effet ciseau avec des dépenses qui augmentent plus vite que les recettes ; loin de se résorber cet effet s’est d’ailleurs accru en 2023 de 3,5%
• D’où le modèle d’une ville à 72 000 habitants qui est le vôtre, qui chasse à la fois les emplois à Clamart et qui fragilise aussi le commerce local
• La conséquence est la même que pour le compte administratif, la dette continue à augmenter et va croître de 8M€ cette année

Je vais revenir sur ces points.

LA PARTIE FONCTIONNEMENT

• Le déséquilibre entre les dépenses et les recettes réelles de fonctionnements conduit à un déficit de la gestion courante non plus de 3,5M comme vu en 2023, mais de près de 11 M€ en 2024
• Là encore la ville attend, fébrilement, des subsides versés par les promoteurs

PLUS GLOBALEMENT

• Quels investissements n’aurions-nous pas faits ou différemment : pour Hunebelle nous aurions rénové les gradins, ainsi que la piste, mais certainement pas construit un stade couvert qu’il faudra chauffer l’hiver et climatiser l’été
• On parle d’investissements d’avenir en faveur de l’écologie. Mais une seule cour d’école sur 26 a été végétalisée en 10 ans, autant dire qu’à ce rythme les 25 autres écoles seront végétalisées dans 250 ans
• La majorité continue à jouer au Monopoly avec Clamart et les Clamartois : vous achetez des terrains, vous en revendez d’autres, vous expulsez au passage, vous autorisez et construisez des immeubles partout dans la ville.
• Clamart est devenu un grand chantier à ciel ouvert.
• Depuis 10 ans la mairie agit dans le sens des promoteurs immobiliers avec 7 000 constructions de logements autorisés, soit 3 000 logements de plus que les objectifs fixés par la métropole du Grand Paris pour Clamart, et avec 5 ans d’avance. 3 000 logements de plus !
• Et périodiquement, la mairie attend nerveusement un éventuel jackpot des promoteurs :
• D’une part, pour compenser la gestion courante déséquilibrée qui est la vôtre, 11M€
• D’autre part, pour continuer à financer des projets disproportionnés

ET POURTANT LA DETTE CONTINUE A CROITRE

• Les jackpots ne suffisent pas, et la mairie de Clamart empruntera à nouveau cette année 15 M€ supplémentaires
• De sorte que, selon vos propres prévisions, la dette atteindra les 129M€, bien loin des 90M€ de dette à votre arrivée en 2015
• A la fin de l’année 2024, Clamart progressera probablement, encore, dans le classement peu glorieux des villes les plus endettées, pour entrer, en toute sérénité, dans le club redouté des 10 villes les plus mal gérés
• Emprunts toxiques : nous aurions faits pareils, mais par rigueur intellectuel rappelons que le bilan a été positif de 200 000€ en 2014

EN CONCLUSION

• Ce que vous promettez aux Clamartois c’est une ville de 72 000 habitants, si j’en crois les projections de population pour Clamart, fournies par l’Institut Paris Région (que l’on ne peut qualifier de complotiste),
• Des projections sur lesquelles sont appuyés les estimations de fréquentation pour le projet de prolongement du Tramway T10
• Vous faites de Clamart une cité dortoir avec de moins en moins d’emplois, à cause de projets immobiliers qui cannibalisent les zones d’activités économiques, comme l’atteste les 80 000m² d’activités supprimées sur la ville, selon les données de l’Institut Paris Région, encore
• Comme l’illustre le départ de l’entreprise Coca-cola qui annonce qu’elle ne dispose pas d’opportunité foncière pour continuer à se développer, d’où son départ pour Grigny
• 100 emplois vont être transférés et 47 emplois supprimés, et avec eux disparaitra surtout l’opportunité pour les Clamartois de trouver un emploi à proximité de chez eux, sans avoir à passer des heures dans les transports en commun
• Des transports en commun lourds, qu’il faudra aussi créer et financer à coût de milliards d’euros, faute d’avoir su aménager correctement la commune de Clamart, avec des logements mais aussi des emplois, indispensables pour faire vivre les commerces en semaine
• Nous sommes bien loin, aussi, de l’image du « Clamart village » promue par votre communication, pour faire oublier la réalité qui est celle de la suppression de 40 000m² de pavillons et jardins sur la ville depuis 2017
• Que ne compenseront pas le millier de mètres carrés végétalisés, du moins annoncés, dans quelques rues de la ville.
• Pour notre part, nous souhaitons pour les Clamartois une ville vivable, un cadre de vie préservé et non pas un chantier permanent et, semble-t-il, extensible à l’infini.

Réponses du Maire (résumées…) :

• Avec Clamart Citoyenne rien n’aurait été fait en France et à Clamart
• Il affirme qu’il s’agit de complotisme et que les chiffres seraient faux sur l’augmentation des indemnités versés aux élus, ainsi que sur le montant des rachats de commerces
• Il feint de ne pas connaître les données de l’Institut Paris Région qui est pourtant placé sous la tutelle du conseil régional d’Ile-de-France, dont il est le 1er Vice-président, et affirme que les zones pavillonnaires aurait augmenté de 14 hectares
• Il reprend les grands projets financés par la ville dont la la ligne à THT qui est à la fois un projet esthétique et écologique
• Enfin, les investissements dans les écoles auraient 3 fois plus importants à Clamart par rapport à la mandature précédente

Remarque

Les réponses du maire sont stupéfiantes. Dans un long « tunnel » de 30 minutes, celui qui se plaint de la durée de nos interventions, qui allongeraient indument le conseil municipal, aligne contre-vérités et distorsions de la réalité, joue sur les mots et nous caricature à dessein dans le but d’effrayer les Clamartois. Y arrivera-t-il ? Nous en doutons, les ficelles sont grosses, de plus en plus grosses, et les Clamartois découvrent peu à peu la réalité du personnage.

• Les fondamentaux économiques de la ville, ne sont pas sains. Le déficit de la gestion courante le prouve comme indiqué lors du débat sur le compte administratif 2023. De ce fait, la ville a un problème dans son modèle économique qui dépense plus qu’elle ne perçoit de ressources.
• Les indemnités des élus : le montant destiné aux indemnités des élus a bien augmenté de 144%, il suffit de consulter les montants indiqués dans les comptes administratifs avant l’arrivée de la nouvelle majorité en 2014 et 2022.
• Cela représente 2M en cumulé jusqu’en 2022, même 2,2 M€ avec les comptes 2023
• Nous avions déjà répondu sur ce point dans le compte-rendu du 8 février 2024 : Point 11 sur le débat d’orientation budgétaire 2024
• Départ de l’entreprise Coca-cola est le symbole de l’échec d’une politique d’aménagement de la ville avec des pertes d’emplois  à la clef.
• L’enjeu devrait porter d’ailleurs porté sur la « fidélisation des entreprises » présentes à Clamart car seule 2% entreprises changent de siège social chaque année
• Il a été mentionné l’arrivée du T6 dans la réalisation de projets sur la ville mais par honnêteté intellectuelle, rappelons que c’est l’ancienne majorité qui s’est battu pour son arrivée à Clamart
• Pour les lignes à THT, l’enfouissement permet surtout l’aménagement de 2000 logements supplémentaires sur le périmètre « D906/Carrefour market/ligne THT »
• S’agissant de la zone pavillonnaire qui aurait augmenté de 14 hectares, là encore on constate que le maire « joue sur les mots » car :
  • Cela ne signifie pas que le nombre de pavillons aurait augmenté sur la ville représentant une surface de 14 hectares soit 140 000 mètres carrés supplémentaires
  • En réalité, il s’agit uniquement de zones au sein desquelles les pavillons sont en principe préservés
  • Mais en dehors de ces zones, la réalité des données de l’Institut Paris Région est que 4 hectares de jardins et de pavillons ont été démolis et remplacés par des immeubles
  • Ainsi, les zones pavillonnaires ont beau atteindre 140 000 hectares, cela n’a pas empêches des destructions massives de pavillons
• Concernant les projections de 72 000 habitants à Clamart :
  • Il s’agit d’une part de prévisions de l’Institut Paris Région comme indiqué précédemment qui sert d’ailleurs de fondement au maire pour justifier son projet prolongement du tramway T10 jusqu’à la gare de Clamart :

• D’autre part, d’une prévision justifiant une décision de préemption du Président du Territoire, également Maire de Clamart, daté du 7 février 2022 :

• Dette de la ville : 40M€, 38M€
• Sur les Investissements dans les écoles trois fois plus importants : il faut comparer ce qui est comparable car la construction d’école était devenue indispensable pour faire face à l’arrivée des nouveaux Clamartois
• Sur la dette : l’évolution de la Dotation globale de fonctionnement a évolution de la même manière pour l’ensemble des villes figurant dans le classement des communes les plus endettées (à la baisse), et l’inflation est elle la même pour toutes les villes de France, sauf à dire que Clamart « vivrait dans un monde parallèle ». Donc à conditions économiques équivalentes, la ville de Clamart s’est endettée beaucoup plus vite que les autres.
• Cela fait 10 ans et ce bilan est celui du Maire et de sa majorité, il ne pourra pas encore dans 10 ans se défausser sur les autres pour justifier ces manquements

Avant de faire part de notre explication de vote, pourriez-vous nous préciser les modalités de vote du budget pour les sections de fonctionnement et d’investissement ?

Monsieur le maire, vous nous proposer un vote formel par chapitre, mais ce n’est pas ce qui est écrit dans le règlement financier. Il n’est pas écrit qu’il s’agit d’un vote formel, il est écrit qu’il s’agit d’un vote par chapitre autrement dit, il s’agit uniquement d’un plafond.

Il y a une contradiction entre le règlement financier qui ne parle pas de vote formel et les indications de la maquette budgétaire qui décrivent un vote formel.

Ce qui est dommage, c’est qu’on a voté un règlement budgétaire en novembre 2023, qui se révèle non cohérent avec cette maquette budgétaire 2024. Quand on édicte des règles on les respecte.

Explication de vote

Le maire refuse une intervention de David HUYNH pour expliquer le vote du groupe Clamart Citoyenne. Il précipite le vote sur le budget.

David HUYNH revient sur le point précédent sur le vote du budget :

Vous ne suivez pas les pratiques habituelles, celles de toutes les autres communes, en nous imposant un vote saucissonné par chapitre, sans nous laisser la possibilité d’exprimer une appréciation globale sur votre budget. C’est une manœuvre politique grossière. De quoi avez-vous peur ?

Alors que le budget est un tout, et pas une simple accumulation de montants sans rapport les uns avec les autres (100 votes distincts au total sur les différents budgets).

C’est pourquoi, nous avons refusé de participer aux votes sur l’essentiel des chapitres présentés. Néanmoins, nous avons exprimé un votre « défavorable » sur les chapitres les plus problématiques s’agissant de l’intérêt des emprunts dans la partie fonctionnement et du nouvel emprunt pour la partie investissement.

Concernant les taux d’imposition pour l’année 2024 :

Le théâtre de verdure, créé en 1947, tombé en déshérence depuis la fin des années 90, a été réhabilité et réinauguré en 2020.

Le coût de cette réhabilitation a été d’environ 350 000€.

Lorsque nous avons demandé en commission ce qu’il en était de l’utilisation de ce théâtre nous avons appris qu’il n’était utilisé que 5 dimanches par an, 5 jours sur les 365 que compte l’année.

Nous sommes très loin de la « dynamique » évoquée dans la présentation de cette délibération et surtout de l’objectif initial qui était de « permettre aux habitants de se réapproprier le lieu ».

Lorsque nous avons demandé s’il était possible d’accroitre cette activité, voire d’ouvrir le théâtre de verdure aux Clamartois, on nous a objecté le coût des spectacles et la fragilité des équipements.

Pour 350 000€ nous sommes donc aujourd’hui dotés d’un théâtre fermé à double tour 360 jours par an, quasi inaccessible au Clamartois.

N’aurait-il pas fallu dès l’origine concevoir différemment cette réhabilitation ?

Va-t-on remédier un jour à une situation dont on ne peut se satisfaire?

En attendant, et j’espère que ce ne sera pas Godot, 5 jours de spectacles, et des prestations de qualité, c’est mieux que rien, le groupe Clamart Citoyenne votera donc POUR cette délibération.

Le maire répond qu’il est tout à fait d’accord avec nous mais…
En bref c’est mal parti.
Accessoirement il profite de l’occasion pour glisser ses habituelles contre-vérités sur nos propositions.

Remarque

Cette prise de conscience est bien tardive, quatre années se sont déjà écoulées depuis la rénovation du théâtre. Il est fort à craindre qu’en dépit de ces promesses il ne faille attendre encore bien longtemps avant de voir la situation changer.

Une situation qui aurait pu être éviter si au lieu de se lancer, comme souvent à Clamart, dans une opération « de prestige » (en tout cas aux yeux de ses promoteurs) l’équipe municipale avait un tant soit peu réfléchi à l’usage futur de cet équipement.

En préambule le maire, qui se démène pour nous assimiler à la NUPES, une petite manœuvre politicienne dont il est coutumier, prétend faire savoir aux Clamartois « qui nous sommes vraiment ». Qu’il se rassure, nous entendons aussi faire savoir aux Clamartois la véritable nature de Jean-Didier Berger et de son équipe.

Lors d’une première intervention, Pierre Carrive, qui connaît très bien ce dispositif, a posé deux questions :

1. Est-ce que les élèves pourront emporter les instruments chez eux ? Il est bien dit que ceux-ci leurs seront prêtés, mais il n’est pas précisé si ce sera seulement au sein du collège, ou si ce sera également à la maison.
2. Combien d’années durait ce projet ? En effet, la convention ne parle que d’une année, alors qu’il paraît évident que ce doit être davantage.

Dans sa réponse, l’adjoint à a culture, Patrice Roncari (notons qu’il est exceptionnel que le maire laisse répondre un de ses adjoints), nous a rassurés sur le premier point : ce sera 3 ans. Mais, malgré une longue digression sur le prêt des instruments, nous n’avons eu aucune réponse précise :

Nous avons donc redemandé la parole, en insistant sur le fait que ce n’est pas du tout la même chose d’apprendre à jouer d’un instrument selon qu’on l’a à disposition, ou qu’on ne peut le toucher qu’une fois par semaine, au sein du collège.

Malheureusement, ni le maire (qui a bien convenu de l’importance de cette distinction) ni son adjoint n’ont la réponse. Cela montre que ce projet est encore mal préparé. Nous espérons avoir, comme promis, une réponse rapide, et surtout qu’elle sera positive.

La présentation de cette délibération mentionne que « Le montant des subventions prend en compte les aides en nature apportées à l’ensemble des associations ».

Nous avons demandé en commission que ces éléments nous soient fournis afin que nous puissions délibérer en connaissance de cause.

En dépit d’une réponse positive, cela n’a pas été le cas.

Nous avons également demandé que les aides fournies aux associations dans le cadre de subventions sur projet, pour l’année n-1, le soient aussi.

Même absence de réaction.

Cette délibération précise de plus que le nombre d’adhérents des associations est pris en compte pour déterminer le montant des subventions.

Toutes ces données sont connues et devraient naturellement être mises à disposition. Elles sont, en effet, nécessaires pour apprécier réellement l’effort fait par la ville en direction de chacune des associations.

Le groupe Clamart Citoyenne a néanmoins voté POUR cette délibération mais nous demandons qu’à l’avenir ces éléments soient fournis.

Monsieur le Maire,

Nous vous interrogions lors du Conseil Municipal du 31 mars 2021 sur le devenir de la Petite Bibliothèque Ronde, également appelée la Bibliothèque des Enfants de Clamart, un lieu culturel symbolique pour notre ville, dont la compétence ne relève pas de la ville, mais dont les Clamartois, et notamment les habitants du quartier Plaine, sont les premiers bénéficiaires.

A cette occasion, vous nous aviez répondu que des démarches avaient été entreprises en vue de rénover cet équipement, que la planification était en cours avec un début du curage du bâtiment à partir de 2023. Or, ce chantier ne semble pas progresser.

Nous voulons vous dire non seulement l’attachement de tous les Clamartois à cette bibliothèque atypique qui participe de l’âme de notre ville, mais également notre inquiétude sur le devenir de ce bâtiment à destination culturelle.

Monsieur le Maire, pouvez-vous nous partager l’avancement des discussions avec le Territoire et l’Etat pour la réfection de la Petite Bibliothèque Ronde ? Quel est le calendrier envisagé ?

Nous vous remercions de votre réponse.