Tribune de décembre 2024

Projet de loi de finances 2025 : mauvaises nouvelles pour Clamart

Pour faire face à la forte hausse du déficit de l’État, le Gouvernement a décidé de ponctionner 6,5 milliards sur le budget des collectivités territoriales et de geler la Dotation Globale de Fonctionnement, déjà très insuffisante, qui leur est allouée.

Est également prévue une baisse sévère du financement de la transition écologique, donc notamment du Fonds vert.

Ces mesures, aussi injustes qu’inopportunes, vont limiter les capacités des communes à répondre aux besoins des habitants, à accompagner les plus fragiles, à favoriser le développement économique et à poursuivre la nécessaire transition écologique.

Elles mettent en lumière les choix d’un gouvernement (qui ne doit sa survie qu’au soutien tacite du RN) soutenu par le parti de M. Berger, lui-même rapporteur de la commission des finances.

On ne doit pas faire payer aux collectivités territoriales le coût d’une dette dont elles ne sont pas responsables. En 2025, Clamart devrait ainsi perdre plus de 2M€ de recettes et nous allons souffrir d’avoir dilapidé l’argent public : 110M€ pour le projet Hunebelle, 100M€ pour le rachat d’une centaine de commerces, etc.


Le maire aussi se désengage

Du jamais vu : un maire qui transfère sur les directions d’école la charge de gérer les finances des classes externées. Elles n’ont pas à passer des jours à gérer des sommes considérables, à réclamer et encaisser des chèques et elles n’ont pas à connaitre le quotient familial des parents. À quoi sert donc une mairie ? Uniquement à œuvrer dans l’immobilier ?


Il y des leçons à tirer des catastrophes écologiques de Valence et Malaga

Nous sommes sous le choc. Les scientifiques sont catégoriques : loin d’être des phénomènes « naturels », ces dérèglements sont causés par les activités humaines.

Pourtant à Clamart l’artificialisation des sols explose. En 10 ans, près de 40 hectares d’immeubles et de chantiers ont remplacé des pavillons, leurs jardins et des zones d’emploi. L’équivalent de 27 terrains de foot, gradins compris, a été artificialisé. Les quelques centaines de mètres carrés de verdure, près de la gare et en centre-ville, peinent à cacher la réalité des chiffres publiés par l’Institut Paris Région.

La mairie de Clamart doit enfin prendre la mesure de l’urgence à adapter la ville. L’heure n’est plus aux projets des années 80.

Nous proposons un nouveau modèle de développement plus vertueux, plus économe, plus respectueux de la qualité de vie des Clamartois.

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2 commentaires

  1. Bravo pour cette tribune !
    Elle traite de sujets vraiment importants à moyen terme pour les habitants (contrairement à certaines soit disant « infos » télévisées)

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